Quelques conseils pour la plantation d’un pommier
Vous voulez planter un pommier et vous avez besoin de quelques conseils pour cela ? Nous allons vous donner quelques informations à ce sujet. Mais abordons d’abord des généralités concernant la plantation d’un pommier. Ensuite on considérera les méthodes de plantation. Puis on verra la plantation du plant de pommier elle-même.
Généralités concernant la plantation d’un pommier
Pour planter un pommier, vous devez d’abord réfléchir sur la méthode à utiliser, et quel type de pommier vous souhaitez. En effet, soit vous partez d’un pépin de pomme, soit vous achetez un plant à la jardinerie ou mieux chez le pépiniériste. Quant au type de pommier, si votre terrain est grand, vous pouvez opter pour un pommier en buisson, ou en arbre avec un tronc long ou court. Si votre terrain est exigu, vous avez la conduite en cordon contre un mur, ou en espalier sur une structure fixe. D’autre part, il faut savoir que peu de pommiers sont auto-fertilisé. Par conséquent, il faut s’assurer que la pollinisation des fleurs du pommier se fait bien, condition indispensable pour que la fleur se transforme en fruit. Si vous avez beaucoup de jardins et de vergers autour, les abeilles et les bourdons, le vent aideront à polliniser votre pommier. Mais si vous êtes isolé, il vaut mieux planter un autre pommier dont la variété est compatible ou un autre fruitier compatible (cerisier, abricotier, prunier). Pour plus d’informations sur les pommiers : Lepotiblog. Maintenant considérons les méthodes de plantation.
Plantation à partir d’un pépin de pomme
Si vous voulez planter un pommier à partir d’un pépin, sachez que le processus est plus long. Tout d’abord, la période du semis est l’automne. Alors, vous préparez les conditions de germination du pépin. Pour cela, vous mettez dans une terrine des pépins que vous laissez dehors, Vous humidifiez régulièrement la terrine. Laissez passer l’hiver. Au printemps, les graines ont germé. Alors, plantez les plantules dans des pots et lorsque les plants ont soixante centimètres environ, ils sont prêts pour votre jardin. D’autres techniques de germination existent. Par exemple, vous pouvez placer des pépins entre deux couches de coton humidifiées dans une terrine. Vous les mettez ensuite dans le frigidaire et vous veillez à ce que le coton soit toujours humide. Huit semaines après, on recouvre tout avec du terreau et on laisse au soleil. On arrose régulièrement. Au printemps, vous repiquez les plantules dans des pots.
Plantation à partir du plant
Si vous décidez de planter un pommier à partir d’un plant, il faut faire le bon choix à la jardinerie, mieux chez le pépiniériste qui offre un plus large éventail de plants. Les plants se choisissent en fonction du porte-greffe (partie basse contrôlant la vigueur et la croissance du tronc), et du scion (partie haute qui contrôle le type de fruit). Votre choix doit être adapté au type de pommier que vous voulez avoir. Il doit avoir une forme équilibrée, ne pas présenter de blessures, avoir des racines modérées, car dans le cas contraire la fructification et non la croissance de l’arbuste est encouragée.
La plantation du plant de pommier
Lorsque le plant a atteint la bonne hauteur, il faut lui trouver un emplacement ensoleillé ou semi-ombré dans le jardin, à l’abri du vent. Le moment idéal de plantation est l’automne, et en particulier Novembre à la Ste Catherine. Pour des pommiers hauts, dix mètres doivent séparer les plants. Pour placer le plant en terre, creuser un trou de quatre-vingts centimètres de profondeur sur soixante centimètres de diamètre. Ameublir le fond et y mettre un lit de gravier ou de sable pour garder l’humidité pour les racines du plant. Couper droit les racines du plant et enduisez les racines de pralin (boue argileuse). Placer ensuite le plant dans le trou de manière qu’il garde le niveau qu’il avait dans le pot. Combler le trou avec la terre à laquelle on aura rajouté du compost si la terre n’a pas été fertilisée au préalable. En tous les cas, sachez qu’un pommier bas est plus productif au départ qu’un pommier haut. Mais quatre ans après, c’est l’inverse. Le pommier haut sera beaucoup plus productif que le pommier bas.